Qui suis-je ? Ma bio en 6 moments-clé
D'OÙ JE VIENS
Je suis née à Montréal, je suis française et canadienne, bilingue et bi-culturelle de naissance. Voyageuse depuis l'enfance, j’ai vécu au Canada, au Luxembourg, en France, en Espagne, au Royaume Uni, en Belgique et je suis de retour en France, jusqu’à la prochaine mutation de mon mari, que j'accompagne depuis plus de 30 ans dans sa carrière à l’international.
MES ÉTUDES
Une Licence en Langues, un Master en Arts Plastiques, option Recherche, un certificat en photographie de studio, une certification professionnelle de formatrice pour adultes, voilà pour mes qualifications académiques.
MÈRE DE FAMILLE
4 enfants que j'adore, deux belles-filles géniales, la famille qui s’agrandit avec l’arrivée de la génération suivante, je suis comblée. Une vingtaine d'années consacrées au "plus beau métier du monde" : les piles de linge sale et les lavages de sols, de draps, de dents, les courses à deux caddies, le remplissage d’estomacs, les salles d'attente et les urgences, les nuits blanches, les engueulades, les fou rires, 24/7, 365/365, même pendant les vacances. Et c'était pas payé.
UNE VIE PERPÉTUEL MOUVEMENT
On l’a vu, je vis en déplacement depuis très longtemps. Ce sont les voyages, la richesse d'expériences et de découvertes, les nouvelles rencontres, les langues étrangères. Tout ça est merveilleux, oui. Ça fait rêver -ou pas.
Vivre en perpétuel mouvement, c’est aussi connaître l’impossibilité de s’enraciner, de poursuivre une carrière, d’être indépendante financièrement et d’en ressentir une improbable précarité, une perte de sens et vivre dans l’interrogation permanente : que faire de ma vie ? C’est aussi un sentiment de solitude, la famille inaccessible et la quête de sa propre identité. En somme, c’est être dans les montagnes russes, en boucle pendant une bonne cinquantaine d’années.
PHOTOGRAPHE
Je fais mon premier portrait à l'âge de 13 ans, avec le reflex de ma mère, attrapé sur une étagère. Une vision, une envie folle de la matérialiser, un succès, le feu a pris.
Longue parenthèse de photographies familiales, bébés, enfants, ados, jeunes adultes. Reprise des études à 38 ans, parce que je ne suis pas qu'une mère-au-foyer-femme-d’expat-sans-profession-ni-ambition. Et puis les enfants vont partir, c'est le moment de me projeter, moi, en tant qu'individu. Moi aussi j'existe ! Évidemment je ne choisis pas la compta. Les Arts Plastiques à la fac sont un bon compromis entre la pratique et la théorie, je suis une intellectuelle créative. La tentation du doctorat s'étiole très vite : pas d'argent, besoin d'expérience de terrain avant de théoriser. Je m'offre tout de même un certificat en photo de studio, un peu d'équipement et c'est parti ...pendant un an. Parce qu'on déménage à Londres.
MON PARCOURS DE PHOTOGRAPHE
Sauf que. Être à son compte, c’est a priori l’idéal pour continuer de travailler tout en voyageant. Mais pas dans mon métier : il faut constituer une clientèle, inscrire son activité dans la durée et dans un territoire. De toute évidence, c’est incompatible avec notre vie de nomade. Pourtant cette envie de donner une visibilité à celles et ceux qui n’en ont pas me motive toujours et me permet de rencontrer des personnes extraordinaires. De projets personnels en expositions, j’ai acquis une solide expérience tout en maintenant l’équilibre avec ma vie de famille et la carrière de mon mari.
Quoi qu'il arrive, j'adore mon métier car il contient en essence tout ce qui me fait vibrer. C'est un art du temps et de la rencontre qui me permet d'inscrire l'autre dans l'histoire de sa vie, de l’intégrer au panorama du monde.
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